Promesses en trompe-l’œil de revalorisation indemnitaire liée au « Grenelle de l’éducation » ?
Le SNASUB-FSU offensif et déterminé !
Pour le SNASUB-FSU, il n’est pas question de se contenter de promesses et de bonnes intentions !
Le SNASUB-FSU est intervenu avec détermination pour défendre les revendications en matière indemnitaire pour les personnels administratifs de l’éducation nationale dans le groupe de travail que la DGRH du ministère a convoqué sur le sujet ce mardi 8 décembre.
Ce dernier se rattache à l’opération « Grenelle de l’éducation » lancée par le ministre et qui oublie largement les personnels que nous représentons. Le SNASUB-FSU, avec la FSU, se bat pour qu’il en soit tout autrement et que les rémunérations de tous les personnels de l’éducation soient revalorisées.
Pour nous, l’exigence de revalorisation indemnitaire doit permettre de reconnaître enfin l’engagement de nos personnels à la hauteur des missions confiées : cela passe donc par la hausse conséquente et régulière des indemnités perçues, pour atteindre la moyenne interministérielle notamment.
MAIS cela passe AUSSI par la correction de nombreuses inégalités de traitement constatées ici ou là dans le versement de l’IFSE : entre les académies au plan national, entre académies d’une même région académique, entre les personnels des services d’un côté et des EPLE et CIO de l’autre, entre les personnels logé-es et non logé-es…
Nos propositions syndicales en matière indemnitaire s’intègrent dans un plan de revalorisation globale pour nos filières, intégrant les questions de salaires indiciaires, de grilles de carrière, d’emplois occupés, de possibilités de promotions : à lire ici.
Nos propositions revendicatives syndicales :
- un plan pluriannuel de revalorisation indemnitaire comportant des enveloppes de crédits conséquentes rendant possible une politique lisible et cohérente à l’échelle du ministère : il faut de vraies augmentations pour TOUT.ES, significatives et visibles sur les fiches de paie ;
- il faut revenir sur les anomalies des cartographies mises en place en 2016 : nombre de groupes par corps, classement des agents dans ces groupes, il faut changer cela pour tenir compte notamment du décalage existant entre les missions confiées aux personnels et les emplois occupés – et, par voie de conséquence, l’IFSE versée.
- Il faut revenir sur des situations d’inégalités de traitement avérées et injustifiées : il nous faut gagner l’égalité indemnitaire entre agents logé-es et non logée-es (pour TOUT.ES, en C, B et A) ; il faut mettre fin aux disparités constatées de versement entre les personnels des services académiques et des EPLE/CIO…
- Il faut œuvrer à la convergence indemnitaire par l’alignement vers le haut entre les académies, à commencer par celles qui composent désormais les régions académiques, pour l’ensemble des personnels qui y exercent (payés sur les BOP 214 et 141), et entre les régions académiques.
Pour le SNASUB-FSU, c’est une première mesure générale ambitieuse dès 2021 qui doit intervenir pour donner corps à la perspective de revalorisation et d’harmonisation pluriannuelle qui doit s’engager.
Le ministère doit revoir sa copie car les 45 millions d’euros de budgets pour financer les mesures de pouvoir d’achat pour l’ensemble des personnels de l’éducation qu’il annonce depuis… 2017 sont largement insuffisants.
Pour cela, la mobilisation et la grève unitaire du 26 janvier prochain que la FSU a initiée, sera une première étape importante pour faire entendre haut et fort notre exigence de reconnaissance de nos métiers administratifs à l’éducation nationale.
Un prochain rendez-vous sur ce thème est prévu à la DGRH en janvier 2021…