Pour le SNASUB, il est essentiel de reconnaître le rôle des personnels : lire ci-après

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Les consultations menées fin août et mi septembre n’ont laissé qu’une petite place aux organisations représentatives des personnels : 1heure d’audition montre en main pour la FSU, SNESUP, SNCS et SNASUB réunis !

Les assises nationales se résumeront à un raout de 2 jours les 26 et 27 novembre, le genre d’endroit où les syndicalistes ne vont que convaincus de devoir y défendre les revendications des personnels, même si la plupart des conclusions semblent devoir être courues d’avance.

Le passage à l’autonomie a été marqué par un déclin très net de la démocratie universitaire. Le poids relatif des représentants des personnels BIATOS au sein des conseils centraux a été minoré, et les avis du Comité Technique ignorés. Trop d’instances représentatives ne sont pas consultées sur les sujets qui relèvent directement de leurs compétences.

L’individualisation des carrières et des rémunérations mise en place à l’aide d’outils de gestion comme la PFR, le système des réductions d’ancienneté et les entretiens individuels d’évaluation a pour conséquence de diviser les agents et de mettre à mal les collectifs de travail. Ces méthodes, importées du privé où leur efficacité est d’ailleurs de plus en plus contestée, se révèlent inadaptées et contre-productives dans le secteur public. Elles ne sont, là aussi, qu’une forme de gestion de la pénurie maquillée en politique de GRH.

Cette gestion des ressources humaines est aujourd’hui une entrave au bon fonctionnement des établissements : sa remise en cause profonde, comme la fin de la LRU et des Idex, est un préalable à toute politique ambitieuse pour l’enseignement supérieur.

Tel est le message porté par le SNASUB pour ces Assises.


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