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 La FSU s’adresse au Ministre du Travail : ICI

 La FSU s’adresse au Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue social

 La FSU est en désaccord avec l’accord national interprofessionnel. Elle s’adresse aujourd’hui au Ministre du travail ainsi qu’aux groupes parlementaires pour leur demander de ne pas retranscrire cet accord dans la loi.

 A un moment ou les salarié(e)s ont besoin de garanties, cet accord, par la remise en cause du Code du Travail,entérine un recul des droits.

 La FSU, refusant l’austérité et la flexibilité, appelle, avec la CGT, FO et Solidaires, à participer à la journée d’action du 5 mars afin d’obtenir et gagner des droits sociaux.

 Il s’agit de construire une première mobilisation pour recréer l’espoir d’une véritable ambition sociale.

 Le gouvernement doit tout mettre en oeuvre pour permettre la relance économique, résorber le chômage, améliorer la situation des salariés et contribuer à résorber l’emploi précaire particulièrement dans la Fonction publique.

(4 mars 2013)


Le droit du travail en jeu…

La négociation entre les syndicats et les organisations patronales visant « à une meilleure sécurisation de l’emploi » ou dites réforme du marché du travail vient de se terminer. Elle était présentée en ayant pour objectif une plus grande flexibilité pour les employeurs avec en échange de nouveaux droits protecteurs pour les salariés. Dans les faits, le MEDEF a tout au long de la négociation continué à peser pour pouvoir licencier sans motif, tout en exigeant toujours plus des salariés.

Dans une situation économique en quasi récession, avec un chômage record et une augmentation prévue du chômage très forte dans les premiers mois de l’année 2013, l’insatisfaction liée à cet accord traduit le fait que l’intransigeance patronale est totalement inadaptée pour répondre à la crise économique et sociale.

La flexibilité et la souplesse réclamées par le MEDEF existent malheureusement déjà et sont largement mises en application, avec un résultat sur le taux de chômage que l’on connaît ! Par exemple, en 2010, sur la base des données recueillies par l’ACOSS, sur 19 millions d’embauches, 12 millions ont été des recrutements en CDD de moins d’un mois, 4 millions des CDD de plus d’un mois et 3 millions en CDI. L’intérim est largement utilisé comme période d’essai, variable d’ajustement des effectifs et les ruptures conventionnelles ont explosé.

L’accord conclu hier n’est pas satisfaisant. Le droit du travail dans de nombreux aspects protecteurs était tout simplement en jeu.

Avec 5 millions de chômeurs dans le pays, il faut au contraire encore plus de protection contre les licenciements « sans cause réelle ou sérieuse » ou/et « abusifs ».

Il est désormais nécessaire de travailler à la construction de propositions convergentes, unitaires, répondant à la situation dramatique du travail que nous vivons.

La FSU est prête à y contribuer.

Les Lilas, le 12 janvier 2013