Le secteur Bibliothèques prend en charge l’activité du SNASUB-FSU relative aux bibliothèques universitaires, bibliothèques de grands établissements et bibliothèques relevant du ministère de la Culture (BNF, BPI, DLL) et aux personnels, titulaires ou non, qui exercent dans ces établissements.

Ce secteur professionnel est animé par la commission Bibliothèques, qui travaille sous la responsabilité de la commission administrative nationale (CAN), instance dirigeante du syndicat qui désigne en son sein les responsables de cette commission.
Celle-ci se réunit sur les questions spécifiques aux bibliothèques et aux personnels des bibliothèques et travaille en lien étroit avec la commission de l’enseignement supérieur pour toutes les questions concernant l’ensemble des personnels des universités.

Les axes de réflexion du secteur Bibliothèques ont été définis lors du dernier congrès national du SNASUB

Ils portent sur :

 la situation des personnels : statuts, évaluation-notation et son incidence sur la carrière, précarité, rémunérations, etc.

 l’environnement socioprofessionnel : DADVSI, accès gratuit au savoir et à la culture, promotion des logiciels libres, externalisation des missions et désengagement de l’Etat, gestion des collections patrimoniales, dégradation du sens de nos missions, etc.

 les instances paritaires : coordination du travail des commissaires paritaires, préparation des élections, élaboration d’un barème national, etc.

 la vie interne du secteur bibliothèques : amélioration de l’organisation du travail de la commission, de l’information aux adhérents, etc.

Le travail du secteur s’organise selon plusieurs thématiques :

 aide syndicale (réponse aux questions des adhérents du secteur). Coordinatrice : Anne-Marie Pavillard.

 instances paritaires (coordination du travail des élus aux CAPN et préparation des élections
professionnelles). Coordinateur : Hervé Petit.

 débats (préparation, animation et compte rendu des débats de la commission). Coordinateur : Antoine Meylan.

Les adhérents du secteur Bibliothèques sont tenus régulièrement informés de toutes ces activités via les listes de diffusion du SNASUB et le supplément « Convergences spécial Bibliothèques ».

Le secteur Bibliothèques, en lien avec celui du Supérieur, prépare activement l’action et la mobilisation de tous les personnels contre la casse du service public que le gouvernement met en place avec la « Loi relative aux libertés et responsabilités des universités ». Le SNASUB demande le retrait de cette loi.

L’emploi statutaire doit rester l’emploi de référence dans les bibliothèques universitaires comme dans tous les autres services des universités (CROUS, SUAPS, SUMPPS,…), y compris du point de vue salarial.

Le SNASUB s’opposera à cette volonté de généralisation de la précarité concrétisée par le recrutement massif de contractuels pour exercer les fonctions des titulaires et, notamment, d’agents de catégorie C comme les adjoints administratifs et les magasiniers des bibliothèques. Il restera vigilant sur le dossier de l’emploi étudiant en bibliothèque afin que les emplois étudiants ne provoquent pas la déprofessionnalisation des services aux usagers.

La situation matérielle des BU françaises reste déplorable par rapport à leurs homologues européennes. Un plan pluriannuel de développement est nécessaire pour combler le retard, en respectant les besoins chiffrés par la Sous-Direction des bibliothèques en 2005 (construction de 700 000 m2, création de 1500 emplois de bibliothèques, doublement des crédits budgétaires).
Les bibliothèques n’ont pas seulement besoin d’être équipées en moyens technologiques nouveaux. Il faut faire vivre les collections et rendre les BU attractives pour la communauté scientifique française et internationale.
De même, l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques universitaires est légitime et nécessaire dans la perspective d’améliorer les services rendus aux usagers, étudiants et chercheurs, sachant que les BU françaises sont ouvertes en moyenne 57 heures par semaine contre 75 heures en Angleterre et en Espagne.
Mais seul un recrutement de personnels de bibliothèques titulaires permettra d’inscrire durablement cette politique d’amélioration des services aux usagers.