Après quatre réformes (1993, 2003, 2010 et 2014), la réduction de la part des retraites dans le PIB afin de donner plus d’argent aux investisseurs, dans une logique libérale est toujours d’actualité pour le gouvernement. Les retraites représentent 14 % du PIB annuel. Comme les réformes paramétriques (âge légal, durée de cotisation, désindexation) ne sont pas parvenues à réduire cette part, le gouvernement souhaite une réforme plus ambitieuse ce sera la retraite par points. Au-delà des aspects techniques, c’est bien la question de la répartition des richesses qui est centrale. Et qui continuera d’opposer les défenseurs du capital aux salariés.