Mardi 13 mai, une intersyndicale FSU, CGT, Solidaires, UNSA et CGC appelle à une mobilisation. Le SNASUB-FSU s’inscrit dans cette journée d’action unitaire, appelle à la grève et à participer à tous les rassemblements et manifestations.
Les annonces gouvernementales nous envoient droit dans le mur !
Arrêt maladie : depuis le 1er mars, en cas d’arrêt maladie ordinaire, le gouvernement nous retire 10 % de notre rémunération par jour d’arrêt, en plus du jour de carence. C’est inacceptable ! Nous exigeons le retour à une rémunération à 100 % et l’abrogation du jour de carence. (Flashez le code QR ci-contre pour signer la pétition intersyndicale)
Budget 2025 : pire que le projet Barnier, le budget Bayrou adopté par 49,3 est même revu à la baisse. Le décret du 25 avril 2025 annule 3,1 milliards de crédits budgétaires. Il est demandé « un effort supplémentaire de maîtrise de la dépense ». Ce sont 10 millions d’euros en moins pour les services académiques et les opérateurs ; 35 millions pour les établissements scolaires et les CIO, 493 millions pour l’enseignement supérieur… Ces annulations de crédits diminuent les moyens de fonctionnement de nos ministères.
Budget 2026 : une circulaire envoyée à tous les ministres jeudi 3 avril dernier par la direction du Budget du ministère de l’Économie et des Finances fixe un cadre très strict pour le budget 2026 : instruction est donnée de réduire les crédits et le nombre d’emplois publics !
Réforme des retraites : alors que 73 % des Français sont toujours favorables actuellement à l’abrogation de la réforme de 2023, Bayrou a annoncé que le retour à 62 ans était inenvisageable…
L’ensemble des organisations syndicales représentatives FSU, UNSA Éducation, FNEC-FP FO, CFDT Education Formation Recherche publiques, CGT Éduc’action, SNALC et SUD Education demandent solennellement le maintien des opérateurs de l’Education nationale tels qu’ils existent actuellement (Canopé, CNED, Onisep, CEREQ, France Education internationale). Elles exigent la sanctuarisation de leur budget et des personnels qui y exercent.
Nous avons toujours raison de défendre nos revendications.
Le SNASUB-FSU exige :
- — une augmentation générale des salaires : non seulement cela nous permettra d’améliorer notre vie quotidienne, de rattraper la perte de pouvoir d’achat, mais aussi de relancer l’économie.
- — une requalification/repyramidage des emplois : les plans de requalification/repyramidage actuellement en cours s’arrêtent en 2026. Il faut non seulement poursuivre la politique de requalification, mais aussi l’élargir en nombre de promotions, mais aussi l’étendre à l’ensemble de la filière ITRF.
- — des créations d’emplois à la hauteur des besoins : chacun peut constater que les missions s’accumulent sans que des créations d’emplois concomitantes soient effectuées ; les difficultés à contacter un service gestionnaire en rectorat en sont une autre preuve. Pire, des emplois disparaissent à chaque rentrée dans la moitié des académies par reventilation des emplois administratifs ou ITRF. Il faut recréer des emplois en catégorie B et en A.
- — une réforme fiscale d’ampleur qui rétablisse la contribution des plus riches au financement des services publics et des besoins sociaux ; la fin des aides de l’État aux entreprises, qui, sans contrepartie ni contrôle, arrosent leurs actionnaires au détriment de l’emploi, des investissements ou des salaires versés.
Ni demain, ni dans 10 ans, la sauvegarde de nos services publics, la reconnaissance de nos métiers et l’amélioration des conditions de travail, c’est maintenant !