Nouveau Président, nouveau gouvernement, nouvelle majorité parlementaire…
Le SNASUB-FSU pour combattre l’austérité, pour renforcer les solidarités et les revendications !
La longue séquence électorale qui vient de se terminer avec les élections législatives a redessiné le paysage politique du la France en donnant au Président de la République une majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Pour le SNASUB-FSU, fort de son orientation de défense en toute circonstance des conditions de travail et de vie de toutes et tous, de propositions et de revendications pour renforcer les droits sociaux et une plus juste redistribution des richesses, cette situation renouvelée renforce la nécessité de mettre en œuvre une action syndicale qui concrètement s’attache à construire et faire vivre la solidarité dans tous les services et établissements, à ancrer les revendications dans l’expression collective des professions, à diffuser largement les analyses des projets gouvernementaux au regard des enjeux revendicatifs exprimés par les personnels.
De ce point de vue, le SNASUB-FSU maintient sa contestation de la loi Travail imposée par le précédent gouvernement. En ce sens, il porte une appréciation absolument négative quant à l’économie générale des annonces faites à propos de la volonté de réformer le Code du Travail : loin de « simplifier » il s’agit surtout de déréglementer davantage encore et de faire reculer nombre de garanties et de droits sociaux favorables aux salariés. Aucun recul ne sera acceptable ! En outre, Le SNASUB-FSU critique le choix de procéder par ordonnance pour faire passer cette contre-réforme annoncée. Le SNASUB-FSU diffusera donc largement son analyse des projets gouvernementaux dès que ceux-ci seront précisés. Il contribuera à développer toutes les solidarités, à favoriser l’unité la plus large sur des objectifs revendicatifs et travaillera à réunir les meilleures conditions de mobilisation des personnels qu’il représente pour contribuer à faire échec à tous les mauvais coups sur le Code du Travail. Il acte en ce sens la perspective de mobilisation du 12 septembre avancée par la CGT et souhaite s’y inscrire avec sa fédération la FSU.
Concernant la fonction publique, une politique de suppressions de quelques 120000 postes sur le quinquennat est promise. Le SNASUB-FSU s’opposera bien sûr à toute diminution du nombre d’emplois affectant, directement ou indirectement, les différents secteurs de son champ de syndicalisation et les conditions de travail des personnels.
Sur le sujet des carrières et des rémunérations, le SNASUB-FSU réaffirme la revendication d’un plan de rattrapage de la valeur du point d’indice pour retrouver le pouvoir d’achat perdu ces quinze dernières années. L’annonce d’une nouvelle politique de gel de sa valeur pour 2018, et en réalité pour 2017 et 2018 (la mesure de +0,6% du 1er février dernier étant prise comme seconde partie de celle au titre de 2016), est absolument inadmissible ! Celle-ci s’appuie sur l’audit de la Cour des Comptes sur la trajectoire des Finances publiques qui stigmatise la dépense publique selon les critères ordinaires des promoteurs des politiques d’austérité. Le SNASUB-FSU réaffirme son approche absolument différente : la dépense publique est génératrice de croissance et d’autant plus lorsqu’elle est immédiatement utile à l’intérêt générale et à la redistribution de la richesse produite !
Pour le SNASUB-FSU poursuivra le combat contre l’austérité et de la « politique de l’offre » et portera les revendications. Il reste déterminé à développer un syndicalisme utile aux personnels pour gagner sur les revendications et arracher de nouvelles avancées et combattre tout recul social.