Partout en France, depuis de nombreux mois, les actions locales se multiplient, démontrant l’ancrage et la vigueur de la mobilisation de tous les personnels contre les réformes : loi sur l’école de la confiance, lycée Blanquer, enseignement professionnel, fusion des académies et Fonction publique.
Pour le SNASUB-FSU et la FSU, il est temps de montrer que le gouvernement ne peut pas poursuivre sa politique de destruction de l’Éducation nationale.
Non, les personnels de l’Education nationale, mais également les familles et de nombreux élus ne veulent pas de cette modification radicale de la structuration de l’école avec la mise en place des « établissements des savoirs fondamentaux » ou des désorganisations des services académiques et de ceux des EPLE.
Ils refusent les suppressions de postes et les dégradations des conditions de travail. Ils dénoncent le cadeau fait à l’école privée avec l’instauration de l’instruction obligatoire à 3 ans. Et ils n’acceptent pas la possibilité de voir confier des classes à des étudiantes et étudiants sans formation.
De même nous refusons que soit remise en cause la liberté d’expression des personnels comme le laisse à penser l’article 1 de la loi sur « l’école de la confiance ».
La course de fond « éducation » a commencé avec la loi relative à l’Orientation et à la réussite des étudiants de mars 2018 pour se poursuivre avec les réformes du lycée et du baccalauréat de juillet 2018. A l’été 2018, le ministre Blanquer annonçait la fusion généralisée des académies avant de reculer quelques mois plus tard, ordonnant cependant des mutualisations de services. En septembre 2018, sortait aussi dans la période la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », confiant l’information sur l’orientation scolaire aux Régions, et imposant aux lycées professionnels d’accueillir dans les mêmes classes élèves et apprentis. Puis vint la réforme de la voie professionnelle, diminuant les horaires des enseignements généraux (novembre 2018, avril 2019).
Ainsi s’empilent des réformes qui remettent en cause 30 ans de démocratisation, en même temps que les moyens donnés à l’éducation restent insuffisants et les carrières des personnels trop peu valorisées.
Le 18 mai prochain les personnels de l’éducation avec les parents d’élèves seront de nouveau dans la rue à Paris pour obtenir l’abandon du projet de loi « école de la confiance ».
TOUTES ET TOUS A PARIS le samedi 18 mai
13h30
Rue de l’Arrivée – Montparnasse