Les agents des trois versants de la Fonction publique fortement mobilisés lors de la journée du jeudi 15 mai, ont confirmé à la fois leur grand mécontentement et leurs exigences en matière de salaire et d’emploi public.

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Communiqué de presse

Réunion du 19 mai avec la ministre Marilyse Lebranchu
Les sept organisations syndicales de la Fonction publique, CGT, CFDT, Unsa, FSU,
Solidaires, CFTC et FAFPT, réunies en présence de la ministre Marylise Lebranchu
ce lundi 19 mai après-midi, ont fait la déclaration suivante :

« Les agents des trois versants de la Fonction publique fortement mobilisés lors de la
journée du jeudi 15 mai, ont confirmé à la fois leur grand mécontentement et leurs
exigences en matière de salaire et d’emploi public.

Sur la question de l’emploi, il faut sans attendre arrêter les suppressions qui
aggravent les conditions de travail des agents et altèrent la qualité du service public
rendu et, au-delà des secteurs déclarés prioritaires, créer les emplois nécessaires
aux missions du service public.
En outre, un renforcement des mesures visant à réduire la précarité doit être mis en
oeuvre.

Sur la question du pouvoir d’achat, il y a nécessité à sortir de la situation intolérable
du gel du point d’indice et urgence à augmenter la valeur de ce point. Ce sont ces
exigences que nos organisations syndicales dans le prolongement de leur action
unitaire du jeudi 15 mai veulent vous rappeler.

Elles attendent des engagements sur ces revendications et tout particulièrement une
réponse claire sur l’inscription immédiate à l’agenda social d’un rendez-vous salarial
ayant pour objet principal la revalorisation du point d’indice.

Votre réponse, Madame la Ministre, pèsera, vous le comprendrez, sur notre
implication dans toute négociation à venir sur les rémunérations et les carrières. »

Si la ministre n’a pris aucun engagement sur la valeur du point d’indice, elle a
confirmé que le Gouvernement n’est pas insensible aux revendications exprimées
par les sept organisations syndicales de la Fonction publique.
Elle s’en est tenue à la perspective d’une discussion autour des salaires dans la
Fonction publique qui pourrait intervenir d’ici la mi-juin.

Dans l’attente d’éléments concrets susceptibles d’alimenter cette discussion, les sept
organisations ont levé la séance.

Paris, le 19 mai 2014


STOP A LA BAISSE DU POUVOIR D’ACHAT !

IL FAUT

 des salaires et des carrières revalorisés

 créer des emplois publics de qualité

Le SNASUB-FSU appelle les personnels à la grève et aux manifestations unitaires POUR :

 le dégel des salaires par la revalorisation significative du point d’indice fonction publique. Il faut également revaloriser les pensions ;

 la revalorisation des carrières par la reconstruction des grilles, l’amélioration des conditions d’avancement et une politique ambitieuse de requalification ;

 la création d’emplois dans nos secteurs, permettant de faire face aux besoins et de résorber définitivement la précarité.


Pour les personnels de nos secteurs, titulaires et non titulaires, l’austérité c’est :

– 7 ans de gel de la valeur du point d’indice ?

Au lieu de répondre à nos revendications salariales, le gouvernement a fait adopter par l’Assemblée nationale son Pacte dit de responsabilité qui grave l’austérité dans le marbre des politiques publiques, et qui prévoit le gel des salaires des agents publics jusqu’en 2017 inclus : cela n’est pas acceptable ! Qui peut supporter de travailler et de s’appauvrir ?

– Une perte du pouvoir d’achat depuis 2000 dont la perte équivaut à près d’un mois de salaire !

Les effets conjugués de la faible revalorisation du point de 2000 à 2010 au regard de l’inflation, accélérés par le gel depuis juillet 2010, de la faiblesse des mesures catégorielles et de l’augmentation des cotisations retraites au 1er janvier 2014 conduisent à ce que le pouvoir d’achat d’un agent public aujourd’hui est réduit de près d’un mois de salaire par an en comparaison à ce qu’il était en l’an 2000.

-Une smicardisation des salaires inacceptable

Pas plus que la récente revalorisation 2014 pour la catégorie C, ou avant le nouvel espace statutaire pour la catégorie B, ou bien encore la mise en œuvre du CIGEM pour les attachés (en catégorie A), les mesures qui visent à replâtrer la grille indiciaire n’empêchent pas les salaires des agents publics de nos filières d’être rattrapés par le SMIC et son augmentation régulière.

 Catégorie C : en 2014, les 4 indices de début des grades plafonnent entre 100 % et 105 % du SMIC ; en 1980, c’était entre 108 % et 123 % !

 Catégorie B : en 2014, les 3 indices de début des grades représentent entre 101 % et 115 % du SMIC ; en 1980, c’était entre 130 % et 174 % !

 Catégorie A : en 2014, l’indice de début du premier grade représente 110 % du SMIC alors qu’il en représentait 157 % en 1980 !

– Des règles d’avancement certes maintenues mais qui reviennent à remonter un escalator qui descend !

– Des créations d’emplois insuffisantes dans nos filières

Alors que l’éducation nationale et l’enseignement supérieur (mais pas la culture !) ont été déclarés secteurs prioritaires par François Hollande et ses gouvernements successifs, nos filières, durement touchées par les milliers de suppressions de postes du passé, n’ont bénéficié que de très peu de créations d’emplois depuis 2012 : plusieurs centaines tout au plus. Cela n’est pas acceptable !


Pour nos services publics, nos salaires et nos carrières…
REFUSONS LE PACTE D’AUSTÉRITÉ GOUVERNEMENTAL !

Le jeudi 15 mai 2014
en grève et dans les manifestations avec le SNASUB-FSU


Le SNASUB-FSU appelle les personnels à la grève et aux manifestations unitaires

 L’appel du SNASUB-FSU ICI

 Le communiqué unitaire ICI

 Dire non à la baisse du pouvoir d’achat !

 Notre dossier : « La paupérisation des fonctionnaires «  ICI

 Rassemblements et manifestations : ICI


Documents relatifs à l’article


Communiqué unitaire


Appel_SNASUB-FSU_15_mai_2014


La paupérisation des fonctionnaires


La paupérisation des fonctionnaires


Communiqué commun 19 mai